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Une seule santé, plusieurs mondes, tous acteurs

@madbyte/Unsplash

À quoi ressemblerait notre monde si nous étions pleinement conscients et organisés autour des interdépendances qui lient notre santé humaine à celles du vivant non-humain et des écosystèmes ?

À l’ère de l’Anthropocène, One Health nous aide à réfléchir à de nouvelles perspectives pour l’organisation de nos sociétés, compatibles avec un maintien des conditions d’habitabilité de la Terre pour l’ensemble du vivant.

La santé des humains, celle des animaux et celle des écosystèmes sont intimement liées ; lorsque l’une est dégradée, les deux autres le sont également. Ni étude scientifique ou technique, ni liste de recommandations, ce rapport, élaboré par le cabinet Sinonvirgule, explique et illustre cela de façon compréhensible par tous afin que chacun s’approprie cette approche, illustrée d’exemples et d’infographies claires.

Le rapport expose 3 visions successives et complémentaires de la santé et leurs limites respectives :

  • La santé décloisonnée : Travailler ensemble pour mieux gérer les crises sanitaires, (re)décloisonner santé humaine et santé animale ; côté soins, réapprendre les liens entre paramètres environnementaux et santé. Limites : une approche curative plutôt que préventive
  • La santé planétaire : Soigner les humains en soignant le système-terre, approche communautaire et sociale ; côté soins, collaboration plutôt que prescription et réorientation de la société autour de la santé, une définition de la santé élargie physique/mentale/sociale. Limites : une approche « trop utilitaire » d’un monde au service de la santé
  • La santé comme bien commun d’un écosystème au sens large : pratique collective de la préservation des conditions d’habitabilité de la planète par et pour tous ses habitants ; un monde où la santé est un bien commun multi-spécifique. De nouveaux schémas à créer.

Parmi les exemples abordés en détail dans ce rapport, on trouve l’évolution de l’espérance de vie, les pandémies, l’immunité antivirale, l’antibiorésistance, et on trouve aussi des références à différentes pratiques de civilisations actuelles ou passées.

  • Aurions-nous parfois désappris, pouvons-nous encore aller plus loin et imaginer des modèles plus vertueux ? OUI ! ce rapport partage quelques pistes intéressantes.
  • Ces approches peuvent-elles contribuer à diminuer les coûts de la santé ? À vous de le déduire !

Crédits photo : Vladimir Kudinov sur Unsplash

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