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Retour sur les Ateliers « De l’individuel au Collectif » des 17 et 18 janvier 2025

©Collectif Écocitoyen Doussard

Le 17 et 18 janvier dernier, le Collectif Écocitoyen prévoyait de construire son texte fondateur, sa raison d’être, à l’occasion d’une rencontre de « démocratie directe ». Sur un vendredi soir et toute la journée du samedi, il s’agissait, de vivre différents exercices, temps d’échanges et temps conviviaux, un temps fort « De l’individuel au Collectif ». Et l’objectif à atteindre était : élaborer collectivement un texte commun pour fixer les orientations du Collectif Écocitoyen.

Plus d’une vingtaine de personnes étaient présentes le vendredi soir et quinze pour la journée du samedi. La première soirée était animée par Nicolas Bourdeaud, originaire de Haute-Vienne et qui réside actuellement à Grenoble. Le lendemain, il a été rejoint par Julie Reynard, élue locale à Poitiers. Ces deux personnes font partie de la Horde, groupe de facilitateurs (c’est le terme utilisé dans les démarches d’intelligence collective), formés par Fréquence Commune et reliées au réseau Actions Communes.

Le vendredi soir s’est déroulé autour du visionnage du documentaire intitulé Démocratie(s) ? réalisé dans le cadre des émissions #DataGueule. Après la projection d’extraits, les participants étaient amenés à réagir et à échanger. Puis, Nicolas a animé un temps de Débat Mouvant à partir d’un quizz (on se lève et on se déplace dans la salle en fonction des réponses que l’on choisies). Les questions étaient issues du baromètre de la confiance dans la politique en France.

La soirée débutée avec une présentation ludique pour repérer les lieux de vie de chacun, s’est terminée par un casse-croûte convivial et des discussions poursuivies agréablement.

Le lendemain matin, quinze personnes se retrouvent dès 8h30 pour démarrer une journée animée par Nicolas et Julie, studieuse, conviviale, constructive au dire des participants. L’une d’elles, Murielle, déclare lors du cercle d’évaluation de fin d’après-midi : « Une journée pleine d’infos, pleine d’énergie, riche et intense… Merci pour la bienveillance et le professionnalisme ». Emmanuelle souligne, elle, la qualité des méthodes proposées pour faire avancer le groupe et qui fédèrent le groupe. Jacques évoque, lui, « […] la première pierre d’un très gros chantier ».

L’interview

Patricia Elliot et Étienne Ragot, habitants de Doussard, ont participé au temps fort proposé par le Collectif Écocitoyen à la Maison des Associations les 17 et 18 janvier dernier. Pour Patricia, c’était une première rencontre avec ce Collectif.

Étienne : Patricia, c’était la première fois que tu participais à une rencontre du Collectif Écocitoyen à Doussard. Pour la soirée du vendredi, c’est en allant au cinéma que tu as vu la lumière dans la Maison des Associations, et tu es entrée. Que retiens-tu de cette soirée ?

Patricia : Le vendredi, est bref. Je n’ai pas visionné tout le documentaire, j’ai dû partir au moment de la deuxième partie. Le film montre le fonctionnement d’un système qui exploite l’être humain, la nature, le vivant. Cette partie m’interpelle. La deuxième partie concernait les interrogations au sein des réunions communales…

E. : Si le vendredi, tu es venue par hasard, le samedi tu as choisi d’être présente. Quelles sont tes premières impressions ?

P. : Une quinzaine de personnes sont présentes, du Collectif Écocitoyen de Doussard. Il y a la mise en place d’ateliers animés par Nicolas de Grenoble et Julie, élue à Poitiers, tous les deux sont issus d’une association Actions Communes. J’entends le leitmotiv : « Raison d’être du collectif, pour aller de l’individuel au collectif ».

E. : Peux-tu donner des détails sur ces ateliers animés ?

P. : Il y a d’abord un atelier Expression. En groupe de trois ou quatre personnes, l’une va exprimer la raison de sa présence dans le collectif pendant 5mn, pendant ce temps, la deuxième personne écrit ce qu’elle entend et le rapportera ensuite pendant 3mn, et la troisième personne note le comportement physique de celle qui parle et le rapportera ensuite pendant 3mn, le tout à tour de rôle. Puis, il y a un atelier Post-It. Nous allons réfléchir et écrire, sur chaque post-it un mot évoquant une idée alimentant le contenu de la raison d’être du collectif. Nicolas rassemble les post-it sur un tableau et classe les mots de même valeur.

E. : Après ces deux premiers ateliers, que constates-tu ?

P. : Pour ces deux ateliers, je ressens une harmonie et la volonté pour chacun d’apporter sa contribution. En ce qui me concerne je suis complètement dans le jeu.

E. : À ce moment-là, vous ne restez qu’à quatre pendant que tous les autres vont assister aux Vœux de Madame le Maire de Doussard. Que se passe-t-il ensuite ?

P. : D’abord, c’est l’atelier sur le Cadre. Il y a la mise en place des termes évoquant la démarche du collectif. Puis, Étienne et moi, nous proposons d’en effectuer le cadre. À partir des idées inscrites sur les post-it, nous élaborons les titres des sujets composant la démarche principale du collectif.

E. : C’est un moment où nous agissons, toi et moi, comme des « proposeurs » au service du groupe. Nous créons une première version de la « raison d’être », et le reste du groupe pourra discuter pour modifier ce texte. Et que se passe-t-il ensuite ?

P. : C’est l’Atelier D.A.Z.O. (Décision A Zéro Objection). Nous présentons le cadre aux écocitoyens. Bien accueilli dans un premier temps, il suscite quelques réflexions sur les termes employés et demande quelques explications. Nicolas, animateur, essaie de faire ressortir le terme le mieux approprié pour établir un consensus. Après l’écoute et la révision des termes, le cadre est accepté à l’unanimité. La Raison d’être du collectif est élaborée.

E. : Il est 17h00 ce samedi 18 janvier. Comment se termine alors la journée ?

P. : Tous contents, nous nous remercions de notre travail autour d’un apéritif. Et maintenant, « Au travail avec confiance et respect ! ».

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